13 Jan Comment bien referencer son site sur google?
LE RÉFÉRENCEMENT NATUREL (S.E.O) : c’est la priorité!
Vous allez découvrir les fondamentaux d’un univers complexe sur lequel notre agence SEO accompagne de nombreuses entreprises depuis des années.
Je vous propose de découvrir ce qu’est le référencement: l’histoire du référencement, ses fondamentaux, comprendre comment cherchent les internautes (ce qu’est la base du référencement), comment on va créer sur la base d’expressions clés, puis découvrir l’algorithme de Google de façon synthétique et accessible avec ses différents blocs: les piliers de contenu, les piliers techniques, les signaux sociaux et les signaux utilisateurs.
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Ci-dessous la retranscription texte de la vidéo Comment optimiser le référencement de son site internet ?
Qu’est-ce-que le référencement naturel ?
Dans cette partie, je vous propose de travailler sur tout ce que l’on appelle le Search Engine Optimisation (qu’on appelle aussi le référencement), qui est vraiment une des priorités en marketing digital.
Un petit rappel d’acronyme: SEO: Search Engine Optimisation: Optimisation sur les moteurs de recherche . En Français, cela s’est traduit littéralement par le référencement naturel. Mais en fait, on va devoir affiner quelques petits points.
Comment faire pour être référencé ?
Le référencement naturel, si je prends sa définition littérale, est le fait d’avoir les pages de son site Internet indexées dans le moteur de recherche. Il n’y a pas de notion qualitative. Si je veux me référencer, je n’ai besoin de rien faire: Google référence tous les sites. C’est si je ne veux pas être référencé que je vais devoir faire quelque chose. On a des systèmes de balisage qu’on appelle « no index » pour éviter d’être indexés par le moteur de Google. Si je souhaite juste être indexé par Google, je ne fais strictement rien, ça va marcher tout seul. Je vous ferai une démonstration juste après, puisque je veux parler d’un autre mot de vocabulaire.
Quels sont les enjeux du référencement naturel ?
Un point qui est très important quand on parle de référencement naturel: il y a un véritable enjeu qui n’est pas le fait d’être indexé, mais de faire en sorte d’être beaucoup mieux indexé que nos concurrents et notamment de disposer de ce qu’on appelle une position. Donc, le véritable enjeu, c’est d’avoir mes pages qui sont positionnées sur des requêtes de recherche, et le mieux positionnées possible.
Au lieu d’utiliser le mot référencement, nous devrions en fait parler de positionnement. Sauf que le mot « référencement« est devenu tellement institutionnel qu’on ne va pas dire qu’on travaille dans le positionnement, ça n’aurait pas de sens.
Si je souhaite par exemple savoir si mon site (ou n’importe quel site) est indexé par Google, c’est très simple: il y a une requête qui va vous dire toutes les pages dont vous disposez.
Exemple:
Si je recherche par exemple le site VETALIA, un site SOS vétérinaire, je peux voir dans un premier temps que ce site dispose de 689 pages dans l’algorithme de Google. Il est donc référencé, ses pages sont indexées. En revanche, je ne peux voir qu’il est positionné qu’en partant d’une requête.
Si je recherche ensuite les vétérinaires de garde à Paris, je peux voir que la page d’accueil de VETALIA apparaît en cinquième position. Il s’agit là de positionnement: ma page est cinquième sur « vétérinaire garde Paris ».
Le fait d’être indexé, c’est du référencement, non du positionnement.
Taux de clics par position: pourquoi est-ce essentiel d’être le mieux positionné possible ?
Le plus important est en fait d’avoir un maximum de positions, et ce pour plusieurs raisons: En moyenne, 35% des clics sur une page se font sur la première position. 50% des clics se font sur les trois premières positions en référencement naturel. On sait également que 50% des internautes ne vont pas plus loin que la première page. D’où l’intérêt de travailler son référencement, son positionnement.
Exemple:
Pour vous le démontrer, prenons par exemple un des cas sur lequel nous avons travaillé. Le mot « huile essentielle »: On sait à peu près combien de gens le cherchent par mois: je peux savoir quel est le trafic que je vais avoir en plus en fonction de l’évolution de ma position. Si une de mes pages est positionnée au-delà de la centième position, ici 30ème avec l’expression « huile essentielle », nous pouvons voir que je n’aurai aucune visite. Par contre, si je suis en dixième position, j’aurai, par mois, 983 visites qui viendront de cette position. Si je suis cinquième, j’en aurai 1600. Si je suis premier, j’en aurai 14000. Il suffit de démultiplier ces résultats par des centaines d’expressions clés qui sont dans votre univers pour vous donner une idée de votre trafic sur ce référencement naturel (globalement, le trafic principal pour beaucoup de sites Internet).
Quelles sont les 5 qualités fondamentales du SEO ?
Je vous propose donc de voir en quoi le SEO est une priorité.
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C’est la première source de trafic d’un site.
Elle est naturelle: la mise en ligne de votre site vous apportera du trafic assez rapidement, sans rien faire d’autre. Il vous faudra créer vos comptes social media, essayer de faire des posts, mettre en place une stratégie de publicité payante en ligne. Globalement, la mise en ligne du site engendre forcément une source de trafic.
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C’est l’unique source de trafic pour 90%des sites.
Vous avez une très grande majorité des sites Internet qui n’ont que cette source de trafic là. Ou alors elle représente 90% du trafic.
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Une source de trafic gratuite.
On l’oublie souvent, mais le fait d’être présent sur Google et bien positionné, c’est un trafic gratuit qui va arriver sur votre site et parfois dans des quantités astronomiques. Des sociétés peuvent vivre complètement de ce trafic.
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un trafic durable et régulier.
Globalement, si notre site est plutôt bien positionné et que l’on continue de bien le suivre, il continuera de l’être. Ce trafic là arrivera en permanence. À la différence du Ads où, à partir du moment où vous coupez les campagnes, vous n’avez plus du tout de trafic. Idem pour tout ce qui est du social media: à partir du moment où vous arrêtez de faire une stratégie avec du post, du dialogue, de l’échange, vous verrez que vous n’aurez plus de trafic.
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LA source de trafic qui souvent rapporte le plus.
En effet, si on a bien travaillé notre positionnement, nos taux de conversion suivront, ce qui nous amènera une bonne partie de notre chiffre d’affaires.
Voilà pour les cinq qualités fondamentales du SEO. Il est donc indispensable et prioritaire de travailler son référencement naturel, et donc d’en comprendre les fondamentaux avant de pouvoir, petit à petit, étoffer ses compétences.
Quels sont les défauts du SEO ?
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un algorithme qui change tous les jours
La formule de Google change tous les jours: elle évolue en permanence pour être de plus en plus proche des internautes. On parle maintenant de moteur de réponses plus que d’un moteur de recherche… L’idée, c’est de se dire que ça change tout le temps et qu’il faut suivre ces modifications d’algorithme en permanence.
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Le SEO représente beaucoup de travail
Le SEO représente beaucoup de travail au quotidien, et il faut absolument tenir compte du contenu et de tous les critères de l’algorithme chaque jour. L’objectif ici est de vous donner les bases qui vous aideront à y travailler pour réussir.
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La base du SEO: le contenu
Ce que vous allez voir, c’est que la base du SEO aujourd’hui, c’est le contenu. Il faut donc rédiger un grand volume de pages, de contenu très riche et à forte valeur ajoutée. Il faut également pouvoir mixer compétences rédactionnelles et maîtrise de son sujet afin de rédiger un contenu de qualité.
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Un travail quotidien et régulier
Pour un site classique, dans la mesure où l’activité de l’entreprise est quand-même dépendante du SEO, il faudrait y consacrer au moins une heure de travail par jour. Un site e-commerce, plus complet, aura besoin d’une équipe de 3 voire 4 personnes dédiées au SEO chaque jour.
Il y a souvent un gros décalage entre le travail à faire et le travail réalisé. C’est ce qui fait qu’il y a beaucoup de sites qui ont un très mauvais positionnement, un très mauvais référencement et qui perdent finalement beaucoup d’argent potentiel à ne pas faire ce travail qui peut s’avérer extrêmement rentable si on le fait bien.
Quelques chiffres:
En matière de référencement, on parle souvent de Google et non de Bing, Yahoo! ou les autres dans la mesure où 90% des recherches dans le monde et 93% des recherches en France sont réalisées sur Google.
Google c’est aussi 30000 milliards de pages indexées dans le monde, 3,3 milliards de requêtes effectuées chaque jour.
On peut également voir que 15% des requêtes quotidiennes sont nouvelles. Ce qui signifie que personne n’avait recherché dans Google cette expression avant.
On travaille sur Google car il faut beaucoup de travail en référencement naturel et l’investissement travail que l’on fait ne peut être rentable qu’avec Google. Bing, Yahoo ! et les autres n’ont pas le même algorithme, et je vous avoue qu’on passe peu de temps à étudier les algorithmes des autres moteurs de recherche parce que finalement, ça ne servirait pas à grand chose.
Ce fameux algorithme, histoire que vous le croisiez, je vous l’ai mis. Attention, vous allez vous accrocher! C’est une énorme formule mathématique: Il y a plus de 200 critères.
Pour rappel, Google naît en 1998. C’est un travail de fin d’études des étudiants Larry Page et Sergey Brin . Vous regarderez toute l’histoire… Son nom de code était BackRub, il n’aurait pas dû s’appeler Google, mais “Googol” qui est le nom d’une formule mathématiques. Mais il y a une faute d’orthographe au moment de la réservation du nom de domaine… C’est une histoire marrante à regarder.
Je reviens sur mon algorithme: au début, on a une petite formule très simple qu’on appelle la notoriété, c’est-à-dire avoir des liens qui pointent vers moi. En 1998, On en est aux balbutiements, ils n’ont pas de serveurs, rien. Aujourd’hui, il y a plus de 200 critères et des dizaines de milliers d’ingénieurs qui travaillent tous les jours sur la formule. Pour que vous le voyez au moins une fois je vous l’ai mis: attention accrochez vous!
Voilà une infographie sortie il y a quelques années qui avait pour objectif de regrouper les 200 critères: les critères autour du domaine, les facteurs par page, les facteurs site, les systèmes de netlinking (ce qui est important dans les différents critères de netlinking), ce qui est important dans ce qu’on appelle l’interaction avec les utilisateurs: les signaux utilisateurs (c’est assez récent). Ensuite, il y a les signaux sociaux par rapport aux réseaux sociaux et au linking externe, les problèmes de WebSpam factors… Je n’ai pas le temps d’en parler dans cette formation, mais vous avez survolé tous les critères, et il faut savoir qu’il y en a vraiment énormément.
Le but de cette formation est de vous présenter le référencement, de vous faire comprendre qu’il y a beaucoup de critères, mais on va s’axer sur les réels fondamentaux. Nous avons produit d’autres formations sur le SEO, qui sont des formations de plus de 8h, uniquement sur les bases. Je rappelle que le référencement est un métier: il faut deux ou trois ans pour l’apprendre. Et en plus, c’est assez compliqué pour une personne puisqu’il y a à la fois la partie technique et la partie marketing, et que c’est un peu compliqué de mettre les deux dans le même cerveau.
L’évolution de l’algorithme de Google
L’idée de Google: aujourd’hui, on a à peu près tous des résultats personnalisés. Quand vous faites une recherche, si vous mettez à 5 ordinateurs côte à côte, et que vous ne prenez pas le même navigateur par exemple, vous verrez que vous n’avez pas exactement les mêmes pages de sites qui sont positionnées. Google appelle ça des positions moyennes: On peut bouger, puis on peut quand même pas mal bouger. Finalement, l’idée c’est qu’on ait petit à petit des résultats qui correspondent parfaitement à ce que l’on attend, à notre recherche.
De Page Rank à Rank Brain:
Page Rank était le premier nom de l’algorithme de Google (le rang de la page, mais aussi le nom de …. Larry Page, son fondateur et créateur de la formule), et Rank Brain, c’est aujourd’hui, avec l’intelligence artificielle.
Les conséquences de cette évolution actuellement, c’est qu’on a de plus en plus de résultats personnalisés, que les positions varient beaucoup. On a l’obligation, enfin, de se focaliser sur l’internaute: quand on travaille le référencement, on s’occupe de l’internaute, on fait du marketing, de vrais contenus, on s’occupe de la conversion. Alors que pendant des années, les référenceurs ont juste essayé de trouver des stratégies à deux balles type linking externe, on nous expliquait qu’il fallait beaucoup de liens et donc les gens se sont mis à créer des fermes de liens…
C’est ce qui a finalement obligé Google à en permanence faire évoluer son algorithme pour arriver à quelque chose d’assez sympa aujourd’hui quand on fait du bon référencement, du marketing, qu’on cherche pas juste à contourner Google (il y en a beaucoup).
Donc, obligation de se focaliser sur l’internaute, et donc tout ce qui va être UX: l’ expérience utilisateur. Voilà globalement pour cette partie d’introduction sur l’algorithme de Google.
Les fondamentaux du SEO
Comment résumer un métier en un slide?
Petite partie sur les fondamentaux du SEO: j’ai essayé de vous résumer. Imaginons que je n’ai que 5 minutes pour vous expliquer ce qu’il faut faire en référencement naturel pour optimiser son site, et non pas 3 ans devant moi pour vous former tous les jours, et faire de vous des méga référenceurs. J’ai essayé de lister vraiment les points les plus fondamentaux, on va détailler plus tard, mais imaginons qu’on doive résumer ce métier en un slide.
Les 6 points qui résument le référencement:
- Le premier point, ce sera de comprendre très précisément comment cherchent nos internautes, ce qu’ils cherchent exactement. Que cherchent les internautes cibles intéressés par mes activités? Il faut comprendre comment ils cherchent, c’est la base, alors que personne ne le fait.
- Le deuxième point: je vais pouvoir définir les expressions clés sur lesquelles j’ai besoin de positionner mon site. D’abord, je comprends comment cherchent les internautes, puis je détermine mes expressions clés (un certain volume). On en reparlera après.
- Ensuite, je vais devoir rédiger un grand nombre de pages autour de ces expressions clés: on appelle ça des clusters ou des grappes de pages ou encore des cocons sémantiques. Je vais devoir rédiger d’excellents contenus, non pas trois, quatre, cinq pages mais beaucoup de pages.
- Donc, j’ai compris mes internautes, j’ai trouvé mes expressions clés, je rédige mes contenus. Sauf que ces contenus, je vais les présenter sous forme de plans de dissertation: c’est-à-dire des grands titres, des sous-titres… C’est ce qui est une des clés du référencement: des grands titres, des sous-titres par paragraphe puisque dedans on va mettre des balises, qu’on appelle des H1, titre 1, des H2, titre 2, Des H3, titre et sous-titre 3: c’est cette structure que Google voit en premier. Plus on est bien structuré, plus nos pages sont bien structurées en plan de dissertation, plus Google va nous comprendre. Globalement, l’arborescence aussi doit être parfaitement structurée, en silos thématiques, on l’ abordera plus tard.
- La partie linking interne: les liens qui relient nos pages: Quand vous êtes sur un site, vous naviguez, vous cliquez sur des liens. Là, c’est la même chose: le référencement naturel utilise ces liens. Il faut donc être assez stratégique quand on fait son linking interne: les liens les plus hauts sont les plus efficaces, l’ancre de liens, le nombre de liens, c’est sans fin… Par contre, il faut penser aux internautes quand on met des liens internes, mais il faut des liens internes dans nos grappes, notre structure en silo avec des blocs de pages qui sont reliés avec des liens.
- Et bien entendu, le point qui à la base était le seul qui était ce qu’on appelle le linking externe, le point le plus fondamental, le fait de disposer de notoriété: de sites qui parlent de moi. Sauf que ça a été révolutionné: bien entendu qu’il faut des liens, mais pas des pauvres liens que vous allez mettre dans des commentaires de blog (ne prenons pas Google non plus pour ce qu’il n’est pas). Il faut des vrais liens, des sites et des pages de sites qui parlent de vous. Il faut que ces pages là soient parfaitement en lien avec votre thématique. Aujourd’hui, quand on fait du référencement et qu’on veut travailler notre linking externe, on passe quasiment tous par ce qu’on appelle les articles sponsorisés ou on achète de l’article avec du lien dedans. Avoir de l’article de qualité et des liens de qualité, c’est très compliqué. Vous avez des centaines d’agences qui vous vendent du linking: il faut faire très attention puisque c’est le premier facteur de pénalités de Google, et il en pénalise beaucoup. Ce mois-ci, une nouvelle MAJ de l’algorithme de Google est sortie sur ce qu’on appelle les liens factices. Il y a encore des centaines de milliers de sites qui vont se faire déréférencer, ou plutôt pénaliser. C’est ce qu’on appelle le bac à sable: ils vont perdre leur position. Ou alors ça peut aller jusqu’à la grosse pénalité qu’on appelle le blacklistage.
Donc voilà: Imaginons que je résume le SEO en quelques lignes, vous avez ces quelques lignes sous les yeux. Compréhension des internautes, je définis mes expressions clés, je rédige des pages, mes pages doivent être structurées en plan de dissertation, mes pages sont reliées entre elles par des liens internes et j’ai des liens externes et des sites qui parlent de moi. Et ça augmente et optimise ma notoriété. Voilà un petit peu l’ensemble et l’utilité de tout ce que l’on doit voir en référencement naturel. Ces 6 points résument le référencement. Ça résume un métier, ça résume vraiment des compétences extrêmement importantes à avoir.
Que contient une SERP?
Pour comprendre le référencement et être bon en référencement, il faut déjà comprendre Google, et surtout les pages de résultats de Google. Les pages de résultats, on appelle ça “Search Engine Result Page” ou SERP: il y a beaucoup de choses que l’on doit découvrir dedans. Et je vais essayer de vous montrer parce que c’est comme ça que vous allez comprendre un peu le référencement naturel. Je vous les ai listées avant de les montrer: les résultats payants, les résultats en vedette ou featured snippets, les résultats locaux, les résultats enrichis, les réponses directes, la recherche universelle… Et demain, il y en aura encore.
Donc voilà une page de résultats classique:
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Les résultats Payants:
Ici,les quatre premiers résultats, c’est de la publicité, ce qu’on appelle des Google Ads, et les résultats naturels démarrent juste ici. Mais là, je suis sur une page qui est vide alors que vous avez des pages beaucoup plus remplies.
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La recherche universelle:
Quand vous tapez le nom d’une ville, d’une région, il y a beaucoup de formes de contenus qui vont vous créer ce qu’on appelle une recherche universelle, c’est-à-dire l’affichage de données qui ont pour source plusieurs bases de données. Ici, j’ai des résultats “source moteur de recherche Google”, là, il a créé un guide de voyage, les activités à découvrir… Et ici, cette fiche-là, elle est produite par un mix de Wikipédia et d’autres documents régionaux, notamment les documents de l’Office du tourisme de pas mal de sites. Donc ça, c’est ce qu’on appelle la recherche universelle.
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Les réponses directes:
Ensuite, on a ce qu’on appelle les réponses directes. Exemple: je tape « film au cinéma ». Donc là, j’ai bien Allociné: référencement naturel, cinéma aixois: ça c’est du géolocal puisque je suis basé sur Aix-en-Provence et on voit qu’ici, ça nous propose les films qui sont à l’affiche en ce moment. C’est la réponse directe. Il y en a de plus en plus aujourd’hui.
Une autre réponse directe: « combien font 40 degrés Celsius en Fahrenheit? ». Vous tapez et cet outil vous donne immédiatement la différence. En ce moment, c’est vraiment ce que Google essaie de faire, ce qui dérange beaucoup parce qu’il donne des réponses directes. Du coup, les gens ne se rendent plus sur les sites en ne passant plus que par Google.
En plus, une grande partie du contenu, il la prend dans les sites, notamment avec ce qu’on appelle la « position zéro ».Si je marque « Qu’est ce qu’une plaquette commerciale ? » (Souvent, ça marche avec des questions), j’ai ce qu’on appelle la position zéro qui est encadrée ici. Et ça, c’est une information qui vient d’un site. Donc le problème: c’est que je suis censé cliquer pour aller voir le site, sauf que là, Google me donne la définition. Donc, si ça se trouve, je ne vais même pas aller sur le site pour voir la définition. C’est-à-dire que ce site fournit à Google du contenu gratuit et ça commence à poser beaucoup de problèmes. Après, si on parle uniquement de référencement, le fait d’avoir son site qui commence à sortir en position 0 sur certaines requêtes, c’est bon signe. Ça veut dire que déjà, c’est un site de qualité. Par contre, il n’y a pas de technique pour être en position zéro, hormis faire tout ce qu’il faut pour optimiser son référencement. Mais voilà, c’est le fait aujourd’hui d’avoir Google qui se positionne comme moteur de réponse.
Autre possibilité en position 0, une recette de cuisine: Je ne vais plus sur le site. Il ne faut pas oublier que les autres sites derrière, par exemple ici « petit chef » vit de la pub. Donc, si je ne vais pas sur ce site, ils ont moins de vues, donc ils ont moins de pub. S’ils ont moins de pub pour vivre, ils vivent moins bien. S’ils vivent moins bien, à un moment ils ne vivent plus. Par contre, Google se régale, il pioche et vit de ça. -
Les résultats locaux:
Ensuite, j’ai ce qu’on appelle les résultats locaux, qui explosent. Lorsque vous faites beaucoup de recherches avec le nom d’une ville, notamment, vous allez avoir cet encart ici qui vous fournit les résultats locaux. Pour disposer de ces résultats locaux, vous avez ce qu’on appelait avant une page locale, ce qu’on appelle aujourd’hui les pages Google My Business. Je vous fais une petite aparté sur les pages Google My Business: on arrive ici: « mon établissement », votre établissement sur Google. Cette fiche là, vous pouvez la manager sans problème. Ce qui est top puisque vous allez pouvoir mettre des visuels, des Google Maps, des avis des internautes qui peuvent sortir… On peut faire énormément de choses. Pour créer ou optimiser ses pages, il faut se rendre dans le fameux Google My Business qui va vous permettre de créer tous ces contenus de page.
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Les résultats enrichis, ou Rich Snippets:
Je retourne dans le module. Plus compliqué: il y a ce qu’on appelle les résultats enrichis ou Rich Snippets. Vous en voyez tous les jours, mais vous n’y prêtez pas attention. Exemple: lorsque vous cherchez « recette de cuisine”, vous avez un visuel qui apparaît: c’est un extrait enrichi. Les avis, le temps… sont des extraits enrichis. Là, j’ai mis un autre extrait enrichi: On a le prix, « en stock »… Il y en a des milliers de possibles. C’est du Code, c’est plus pointu puisqu’il faut insérer uniquement ce que l’on souhaite. Par contre, l’utilité, c’est d’avoir des résultats beaucoup plus visibles, beaucoup plus larges qui font qu’on aura plus de clics. Le taux de clic étant extrêmement important, ça peut être très utile.
Voilà, à peu près globalement, ce que l’on trouve sur les différentes pages de résultats en termes de référencement naturel. On voit également beaucoup de publicités: Google Shopping, c’est de la pub. Les annonces, c’est de la pub et ça va être de pire en pire.
Comment cherchent les internautes ?
L’importance des expressions clés
Depuis le début de ce module, si vous suivez un peu et que vous avez vu d’autres modules avant, on parle de marketing. Notre priorité, c’est notre cible. Notre cible, ce sont nos internautes sur le digital. Or, quand on parle de référencement, ce qui est extrêmement important, c’est de comprendre comment les gens cherchent, puisque la porte d’entrée va être ce que cherchent les gens et comment ils cherchent. Et vous allez voir que c’est très particulier.
Exemple:
Imaginons que votre site ait eu 10.000 visites ce mois-ci. (Source canal organique, ce qu’on appelle source Google, référencement naturel =Google). J’ai donc 10.000 personnes qui sont arrivées de Google. Ils ont cherché et sont arrivés chez moi. A votre avis, ces dix mille visiteurs sur Google, au total, ont rédigé combien d’expressions différentes ? Est ce qu’il y a 30 expressions différentes et 4 000 ont tapé telle expression, 2000 telle expression, etc…? Est ce que c’est une centaine, un millier, 10.000 expressions différentes? Ce n’est pas simple. Pendant des années, on disait 10 ou 20 expressions. En fait, quand vous regardez le total, ça fait 5000 à peu près. Alors oui, il y a 10, 20, 30 expressions qui ramènent chacune de 300 à 400 visiteurs. Mais à côté, vous avez une multitude d’expressions qui ne ramènent qu’un seul visiteur. Elles sont toutes très proches les unes des autres, mais on a besoin d’analyser et de comprendre parce que même quand c’est proche, c’est pas parfaitement identique. Donc, si tel mot est synonyme de tel mot, il faudra que les deux soient sur mon site.
Quelles sont leurs habitudes?
Je vais vous donner un petit peu plus d’informations. Déjà, il faut savoir que 21% des internautes cherchent les localisations d’une enseigne, ils cherchent une adresse. Un cinquième cherche ça. Vous avez 35% qui disent chercher le prix d’un produit. Donc, il faut que les prix soient affichés. On a 30%, quasiment un tiers des internautes qui cherchent des informations sur les produits. Ça veut dire du détail, ce qui veut dire que quand on voit des fiches produits avec 3 lignes où il n’y a aucune info dedans, c’est bête, puisque non seulement ça ne sera pas bien référencé, et même si l’internaute arrive dessus par hasard il ne trouvera pas sa réponse. Toujours selon ce sondage, on a 8% des requêtes qui sont interrogatives. « Comment faire une omelette ? »
Donc ça, il faut en tenir compte.
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Les recherches informationnelles
Premier point: mon adresse. Ma page Google Adresses est extrêmement importante puisqu’elle peut m’amener un cinquième de business. Les prix, les informations sur les produits… C’est les fondamentaux.
Ensuite, je me suis amusé: ce qui est assez rigolo à regarder, c’est les « comment?”. 30 millions de recherches par mois sont faites sous forme de questions, et 60% commencent par « comment ». Je vous donne les plus grosses: Comment faire l’amour ? Comment maigrir ? Comment dessiner ? Comment pirater un compte Facebook ? Ça, ça fait partie des grosses requêtes. Vous pouvez vous amuser à les trouver si vous voulez dans un outil qui s’appelle Google Trend. C’est un outil Google qui vous permet de récupérer toutes les tendances de recherche qu’on n’utilise pas mal en référencement et qui a son utilité.
Vous pouvez avoir les recherches pays par pays, toutes les tendances 2018 en recherche, puisque c’est les synthèse de l’année, Noël, nouvel an… pour toutes les années. Vous pouvez comparer pas mal de choses, c’est assez rigolo. A une époque, il nous mettait même les « comment ». Donc, si je mets « comment », je pense qu’il va me mettre des recherches associées… Voilà: « comment habiller bébé la nuit?, Comment faire un corpus? Comment contacter Vinted? Comment faire baisser la tension? Comment maigrir rapidement? » On peut avoir les progressions, les plus fréquentes, etc. Bref. Là on a « Ces derniers temps en France” avec des progressions… voilà, après vous pouvez vous amuser à comparer plein de choses, on y reviendra. -
Les recherches transactionnelles
Ensuite, ce qui nous intéresse beaucoup plus, notamment quand on travaille dans le e-commerce, c’est ce que l’on appelle les requêtes transactionnelles. C’est ce que cherchent les gens. La plus grosse requête transactionnelle en France, c’ est « produit »+ « pas cher », on est le seul pays au monde à faire ça je vous le dis tout de suite. 16 millions de recherches mensuelles, c’est assez pitoyable, c’est triste, et surtout ça ne veut pas dire grand chose. « Assurance pas chère », « crédit pas cher »… Un crédit pas cher, c’est un crédit avec un faible taux d’intérêt. Mais du coup, si moi je veux sortir sur « crédit pas cher », même si ça ne veut rien dire, je suis obligé de le marquer dans mon contenu. Si je marque « crédit avec des faibles taux d’intérêt », Google ne vas pas comprendre que ce n’est pas cher. Voilà, les gens cherchent ensuite « prix »+ « produit », et après « achat » + « produits » et enfin « acheter » + « produit ». Ce qui est assez drôle en référencement, c’est que si moi j’ai une boutique en ligne, je vends des choses. Donc, logiquement, je peux parler de vente, mais je ne peux pas parler d’achat sur mon site. Vous voyez, ça vous montre les ambiguïtés qu’on a au niveau des contenus dans le référencement pour se positionner sur les requêtes des internautes et arriver à être en corrélation avec eux. Ce n’est pas si simple, et c’est ce qui va donner pas mal d’incompréhensions.
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L’influence des tendances et de l’actualité
Là je voulais vous montrer: je repars dans mon Google Trend:
Je vous en montre une que j’adore, c’est « Anaphore ». Plusieurs d’entre vous doivent être en train de se dire « de quoi il nous parle avec son Anaphore?… » Comme vous le constatez, à une certaine période, beaucoup de gens en France ont cherché ce qu’ était une anaphore. Vous le voyez: très peu de recherches, puis gros volume, Re gros volume… Si je me positionne là, on est en mai 2012, ce sont les élections présidentielles. C’était le débat Sarkozy / Hollande et Mr Hollande a fait ce qu’on appelait une figure de rhétorique. Il a dit « Moi, président de la république, je… » « Moi, président, je vois… » et ça, c’est une anaphore. Du coup, tous les journalistes ont parlé de l’anaphore, et donc d’un coup, tout le monde s’est mis à chercher le terme Anaphore. On va ensuite prendre « Perturbateurs endocriniens ». Un jour je me suis demandé d’où sortait ce terme et depuis quand on nous parlait de ça. D’un seul coup, tout le monde a parlé de perturbateurs endocriniens… C’est pas compliqué: Vous regardez, vous remontez, et là je trouve une date où vous pouvez être sûr qu’il y a une étude qui est sortie là-dessus en avril 2016, mais qu’avant les perturbateurs endocriniens ne préoccupaient personne. Mais depuis, ça préoccupe beaucoup de monde.
Si vous voulez savoir si vous êtes sur une tendance de fond ou si vous êtes sur une mode: On va prendre le mot « vegan »:C’est une tendance de fond. Quand ça part vous pouvez voir que ça bouge bien. Si on compare avec végétarien… Ce terme n’existe plus. C’est un truc incroyable: Depuis 2013, on est « vegan », on n’est plus végétarien.
On pourrait faire pareil avec les biberons sans bisphénol, ou encore avec les cosmétiques. Aujourd’hui, les gens ne veulent pas savoir ce qu’il y a dans les cosmétiques, mais ce qu’il n’y a pas: on cherche des cosmétiques qui sont sans aluminium, sans ceci, sans cela…
Voilà, c’était pour vous montrer les tendances, vous pouvez vous amuser avec Google Trend,il y a plein de choses, vraiment sympa à regarder dessus. -
Le nombre de mots clés dans une recherche
Autre point important quand on veut comprendre ce que cherchent les internautes, c’est le nombre de mots qu’il y a dans les requêtes. Donc, au début du Web, on cherchait de petites requêtes (un mot, deux mots). Maintenant, ça commence à grossir. En proportion, n’il y a quasiment plus de requêtes mono bouclées (un mot). La majorité sont des requêtes de deux mots. Ensuite, 27% , 3 mots… En fait, la majorité, c’est 2,5 mots qui se situe au milieu et qui cumule un peu tout ça. Mais on a des requêtes de plus en plus longues, je vous ai marqué des exemples.
« Ski », « station ski », « stations ski proches Marseille », « stations ski proche Marseille avec club enfant », « stations ski proche Marseille avec club enfants et nuit en igloo ». Ça, c’est pas du tout la même requête, ce n’est pas la même chose. Et aujourd’hui, quand vous travaillez votre référencement, vous devez comprendre, en fonction de votre business, ce que vous allez devoir travailler comme expression. Alors après, il y a les expressions impossibles: aujourd’hui se positionner premier sur le mot « ski » est impossible. « Station de ski », c’est très compliqué. Après les autres, on peut commencer à avoir des choses. Et puis après, il y a le fait que je veux me positionner sur des requêtes parce que c’est une spécificité de chez moi, ça. Ce que vous voyez là, c’est ce que l’on appelle les requêtes courtes, on appelle ça les têtes de traînes, et les requêtes longues, c’est ce que l’on appelle les longues traînes. Aujourd’hui, se faire référencer sur des têtes de traîne est quasiment impossible. Si je suis une station de ski proche de Marseille, il faut que je laisse celle-là, mais je peux sans doute mettre celle-là. Si ma spécificité, c’est tous les gens qui veulent une nuit en igloo, amusez vous à faire le test: vous verrez que « station ski proche Marseille » il y en a beaucoup, et si je cherche celles avec une nuit en igloo, il n’y a plus qu’une station qui va ressortir. Il y aura plein de résultats mais il n’y en aura qu’un qui propose vraiment la nuit en igloo. Donc voilà, il faut apprendre à travailler ce qu’on appelle nos têtes de traîne, et en général, on priorise d’abord les longues traînes, donc: « station ski proche Marseille », « station ski avec club enfant », « station ski avec nuit en igloo ». Et à partir du moment où je commence à créer des contenus pour chacune de ces typologies d’expressions utiles pour moi, je vais sortir sur des expressions longues puis de plus en plus sur des expressions un peu plus courtes, en espérant un jour sortir sur ces expressions là.
En fait, c’est ce qui va donner cette problématique là: c’est la bonne stratégie en termes de contenu. Moi j’ai toujours dit « pensez comme un internaute et vous comprendrez Google ». Voilà la majorité des sites, leur contenu est là, la typologie de recherche des internautes cible, ce qui les intéresse est ici. Ils n’ont que ça en commun, donc ce n’est pas parfait pour le business… bien entendu, si c’était simple et logique… Comment est ce qu’on fait plus de business ? C’est quand nos contenus sont en parfaite corrélation avec les typologies de recherches des internautes.
Et c’est vraiment pas simple. C’est vraiment un gros travail. Ma priorité, ça va être de réfléchir à mes expressions clés. Une fois que je vais avoir mes expressions clés, je vais pouvoir construire mon site et mes contenus autour de ces expressions clés.
Créer sa base d’expressions clés pour créer sa structure
La base, ça va être donc de créer ces expressions clés. Je vais vous donner une petite méthodologie: La base, c’est de se dire je vais construire des expressions, plusieurs mots clés. Je dois réfléchir à ce que l’on va appeler nos mots vitaux souvent 5, 6, 7, grand maximum qui sont les plus représentatifs de notre activité. Ensuite, je vais chercher des mots importants. Ça va être des mots, Si je les accole à mes mots vitaux, ça commence à former une expression utile. Viennent après des mots standard, pareil qui accolés ou avant, il n’y a pas d’importance avant ou après, mais si je mixe un mot vital + un mot important, + un mot standard, ça peut me donner mes expressions clés.
Un petit exemple beaucoup plus simple: je prends le mien. Donc nous, on travaille dans le digital. On est à la fois, à la base on fait de la formation et agence. Mes mots vitaux: « agence », « formation », je n’en ai que 2. Mes mots importants, c’est les univers sur lesquels on travaille: le référencement, Google Ads, le Social Media, Facebook Ads… J’aurais pu en mettre plein d’autres, mais on commence à avoir un truc. Les mots standards pour nous j’ai mis la géolocalisation pour nous: Aix, Marseille, Paris ou d’autres régions aussi. ça peut me créer si je mixe tout ça, une base d’expression, je vais vous montrer ce que ça donne. Pour construire des bases, il suffit d’avoir un outil. Excel fonctionne très bien quand vous vous débrouillez un peu.
Exemple:
L’ assembleur de mots clés: regardez, on en a préparé un: « achat » « vente », « chaussures » « veste » « chemise », »pas cher » « en ligne ». Assemblage simple, on a nos mots clés ici.
J’aurais pu prendre « agence » « formation », on va dire que je fais du « SEO » « SEA » du « SMO » « Analytics », je vais vous en mettre pas mal pour que vous voyiez que ça va très vite, c’est pour ça qu’il faut quand-même bien chercher. On fait de la « conversion » de “l’ab testing », de l' »UX »… puis on va prendre le géographique « Paris » « Aix » « Marseille » « Nantes », etc. Etc. Assemblage simple, et voilà ce que ça donne déjà: vous voyez que ça donne beaucoup d’expressions sur lesquelles on est censé devoir travailler après. C’est pour ça qu’il ne faut pas en mettre trop.
On revient sur notre diaporama.
Voilà dans l’idée de vous donner un outil, puisqu’après on va rentrer dans l’algorithme, puis je vais vous montrer d’autres plateformes et d’autres outils qui vont compléter, mais voilà: normalement, pour la création de la base d’expressions clés il faut une formation qui dure entre une demi journée et une journée grand minimum juste pour cette petite partie là. Donc là, je vous donne un petit outil, mais surtout, il faut créer une base quand je travaille sur mon site, j’ai ma base d’expressions clés. C’est ce que vous devez retenir.
Quels sont les 4 piliers de l’algorithme de Google ?
On va rentrer dans le vif du sujet des fondamentaux de l’ algorithme. Au début du module, j’expliquais qu’il y a plus de 200 critères à travailler. Là il n’y a pas 200 critères, ou alors vous auriez un module qui durerait plusieurs jours. Il existe mais là ce n’est pas l’objectif… Donc, je voulais synthétiser, regrouper, j’ai cherché à vous donner ce qui était vraiment fondamental et important quand on débute.
Donc, on a quatre piliers dans notre algorithme: les facteurs de contenu, les facteurs techniques, les signaux sociaux et les signaux utilisateurs. Donc ça se répartit vraiment et c’est bien de les comprendre comme ça. Après, quand vous les travaillez au quotidien souvent, vous les travaillez un peu mélangés, mais c’est bien de les décomposer comme ça pour arriver à comprendre comment on peut fonctionner.
Les facteurs de contenus de votre site internet
Le premier qu’on va regarder, pour moi, c’est de très loin le plus important, c’est le facteur de contenu. On va voir 5 éléments différents.
Le premier point qu’on va regarder c’est ce qu’on appelle le fait de construire un site en silo avec une pertinence thématique sémantique. J’ai pris un exemple simple avec le site de l’agence: accueil, formation, agence: j’ai un silo où je vais avoir toutes les pages formation et là, j’ai un silo avec toutes les pages agence. Ça permet à Google de parfaitement comprendre la thématique globale de votre site et les thématiques par parties. Il est extrêmement important d’arriver à construire un site sous cette forme là. Les pages sont reliées entre elles bien sûr, il y a des menus et des liens, mais décider de construire comme ça, c’est intéressant.
Ensuite, au sein de ces silos, je vais devoir construire mon contenu textuel. Donc, on a parlé des mots clés avant. J’ai mes mots clés, mais j’ai besoin de faire beaucoup plus de contenu, ce qu’on va appeler des lexies , de disposer de lexies. Aujourd’hui, on dit souvent qu’une page c’est minimum 500 ou 600 mots. Quand on a fait 1000, c’est pas mal. Souvent quand vous regardez les pages les mieux positionnées, elles font 2, 3, 4000 mots. Pour ça, il y a beaucoup d’outils. Pour vous montrer qu’il y en a plein, je vais vous montrer: vous avez un outil qui s’appelle SEO Quantum. J’en ai mis un ou je pars du mot clé « urgence vétérinaire », et lui me sort des cocons sémantiques. Là, je suis censé créer une page à chaque fois. Il va faire une analyse sémantique. Donc là je vais avoir les urgences vétérinaires + les départements, nuit, 24 heures… J’ai des listes de mots clés partout, avec des structures et donc des arbres sémantiques que je peux créer. Et après, j’ai des titres, des types de contenus existants qui ont été trouvés sur plein d’autres sites.
On a plein d’outils à notre disposition. Je peux créer des clusters. Je peux créer mes cocons sémantiques, je peux tout faire. (Je précise quand je dis “on peut tout faire”, cela nécessite énormément de travail. Il ne faut pas croire que c’est la fête). J’ai tout : rédiger un paragraphe avec les mots ci-contre: « vétérinaire » « nécessaire » « urgence »… Un autre outil fantastique, c’est SemRush qui est vraiment un outil que je vous recommande très fortement et qui me permet de faire des audits de sites et qui va aussi vous permettre de travailler vos contenus. Ça vous donne plein d’idées de mots clés. Ce ne sont pas des outils gratuits, mais quand c’est gratuit, il n’y a pas tout ce qu’il faut dedans. Voilà pour la partie lexies, de mots.
Dernier point, j’ai oublié que je vous avais mis les petits trucs et astuces. Pensez à l’expression vitale, expression associée pour vos titres et vos sous-titres. Pensez à l’ordre des mots dans les expressions. Plus vous rédigerez dans le même ordre que les internautes vont faire leurs recherches, mieux vous vous porterez. Vous pouvez penser aux hauts de pages aussi, au début des contenus, c’est comme un internaute. L’éloignement entre les mots: Exemple: je veux me positionner sur « formation référencement Paris ». Si mon titre est « formation en techniques de référencement dans la magnifique ville de Paris », j’ai mon éloignement entre les mots. C’est à dire que mes expressions fortes, les fameuses expressions clés, il faut que je les trouve dans mes contenus et j’évite les fioritures entre. On peut mettre en exergue les mots, en gras souligné, Google y accorde un peu plus d’importance, mais vraiment très léger. Par contre, les liens internes vont être fondamentaux pour relier tout ça. Sur une formation complète ce sont des éléments que l’on développe complètement. Là, je vous les présente, c’est juste pour vous dire de ne pas les rédiger dans n’importe quel ordre.
Notre rédaction doit être super structurée, on doit être très carré sur la façon dont on écrit nos articles, dont on pense nos contenus de pages. Les titres et les sous-titres, on va le voir avec le plan de dissertation, c’est ce qu’il y a de plus important. Là, j’ai pris une page.
Exemple:
Voici donc une page. C’est un blog qu’on a managé qui fait quand même un millions de visiteurs. Voilà les structures d’articles. Là j’ai un article « refaire sa cuisine pas cher: le must des idées faciles » en dessous vous avez tous les sous-titres et il y a des paragraphes après.
Mais la ruse de ce blog, c’est de prendre les mots et de les mélanger. Amusez-vous à créer des expressions clés juste avec les titres, vous allez voir, c’est phénoménal. j’ai un verbe « refaire », j’ai un verbe « repeindre », j’ai un verbe « relooker ». Déjà j’ai 3 verbes. « cuisine », on est dans la cuisine, ok. « Pas cher »,on l’a casé. « Must » c’est un mot très recherché, « idée », mot très recherché, « idée facile », très recherché. « adhésif », « sticker », « meubles », « façades »OK. La notion de « peinture », « facile »… etc. Là, vous avez 200 expressions créées déjà. Et les pages de ce site se positionnent dans les top positions sur, à chaque fois. 100, 200, 300 expressions. C’est ce qu’on appelle le plan de dissertation. Mon grand titre, H1, j’en ai qu’un. Quand vous êtes dans votre CMS, vous créez vos pages ce n’est pas du code: il y a écrit « titre 1 », « titre 2 », « titre 3″… Vous avez vos H1, vos H2, vos H3.
Il y a d’autres balises que je n’ai pas pu vous mettre parce que je ne peux pas tout mettre: la balise title aussi, elle est primordiale. En général, on reprend souvent le titre H1.
Donc, voilà si vraiment je veux simplifier les choses: site en silos, structure, pertinence thématique et sémantique de mes silos et donc de mes contenus, beaucoup de contenu textuel et tous les mots vont autour de ce contenu, un nombre de mots importants et une parfaite construction de mes pages. Là, vous avez une synthèse de la partie contenu.
Les facteurs techniques de votre site internet
Voici un autre facteur, plus compliqué quand on n’est pas du tout développeur, (moi, je suis vraiment digital marketer, mais pas développeur), là, c’est un peu plus compliqué. Je vais vous donner quatre fondamentaux, que vous ne pouvez pas nécessairement gérer vous-même. Par contre, vous pouvez les contrôler vous même et donc après, on peut aussi demander à son développeur de faire le job.
Le Responsive Design
Le premier point qui existe depuis pas mal d’années, mais on n’y est pas encore, c’est ce qu’on appelle le Responsive Design: vous allez pouvoir regarder un site Internet à la fois avec votre ordinateur ou un téléphone mobile. C’est le même site, mais souvent ce n’est pas la même structure. Donc c’est ce qu’on appelle le responsive design qui va redesigner notre site, en fonction des typologies de téléphones.
Je vous montre par exemple un outil, Il y en a plein.
Cet outil là va me permettre de voir mon site mais de différentes manières. Là, c’est avec un ordinateur. Je veux voir comment un Apple l’iPhone 7 Plus voit mon site: Voilà comment il voit mon site, comment il voit ma page d’accueil et je scroll… Donc effectivement, ça, c’est un grand classique… Si je remets en ordinateur…
Notamment ici, pour que vous compreniez le Responsive Design, ici j’ai les quatre à l’horizontale, à partir du moment où vous êtes sur un téléphone portable, les cadres ne sont plus du tout à l’horizontale mais à la verticale. Donc, si j’en ai 8, c’est compliqué. Après, dans le code, on peut dire: ça, on affiche pas dans le mobile, ça on l’affiche… Donc là, le site est lisible.
Donc voilà la partie responsive design. Vous devez contrôler systématiquement si votre site est responsive design. Vous prenez des outils comme celui-là (Responsive Design Checker) et vous contrôlez votre site.
Il faut absolument que votre site soit responsive design. Je pense que d’ici pas très longtemps, on aura tous obligatoirement un site mobile puisque le mobile qui représentait 10, 15, 20% du trafic des sites il y a 4/5 ans pour beaucoup de sites e-commerce représente aujourd’hui la majorité du trafic (50, 60%). Sur des sites e-commerce mode, plutôt féminins, on arrive à 70, 75% de trafic mobile avec des sites par moments qui ne sont pas Responsive Design. Si ce n’est pas responsive design, je prends un exemple, là vous voyez j’ai une marge. Le site est construit pour être responsive design. Il y a de jolies marges et tout ce qu’il faut. Normalement, si je change de téléphone, ça ne change pas grand chose. Il y a des sites: testez, vous verrez, c’est illisible, absolument illisible. Donc voilà pour la première partie responsive design.
La vitesse de chargement du site:
Deuxième point technique: la vitesse de chargement de votre site. Pour Google, c’est devenu dans son critère de référencement, de loin le critère le plus important. Quand un site est lent à télécharger, tout bêtement,vos internautes s’en vont. Google, le problème, c’est que pour indexer votre site, il crawl votre site. Donc, il crawl, il passe sur votre site avec ses petits robots Spyder, il vient regarder tout le code HTML de votre site.
Si votre site est lent à charger, les petits robots Spyder, ils ne vont pas attendre, à un moment, ils en ont marre. Je caricature, mais en gros, c’est ça. Donc un site doit être le plus rapide possible. Pour vous montrer la rapidité d’un site, c’est très simple. Il y a deux outils principaux: vous avez GTmetrix, et un autre outil qui s’appelle Pagespeed Insight. Donc, c’est super simple. Alors attention, par contre, sur ces deux outils, il y a un piège. Tout le monde met le nom de domaine, et regarde. Ici, Good, 90/100: c’est uniquement la page d’accueil qui a 90/100. Il faut donc tester différentes pages. Là, c’est un de nos anciens sites pour vous montrer ce qui ne marchait pas. Il était lent, c’est par des lettres, donc c’est pas compliqué, De A à F. A, c’est bien, F c’est pas bien. Et après, critère par critère, vous avez les éléments qui vous disent tout ce qui ne va pas. En général, ce qui freine très fortement la vitesse d’un site c’est: vos images, le poids des fichiers image, notamment. On est tombé il n’y a pas très longtemps sur quelqu’un qui, sur son site, chargeait ses photos de vacances apparemment parce que le fichier, c’était 4 méga 5 méga… c’est pas possible! Donc il faut avoir des fichiers légers, compressés et souvent des problématiques de serveur… Il y a plein de petites astuces qui sont expliquées dans GTmetrix ou sur PageSpeed Insight. Il y a plein d’infos, mais il faut que votre site soit rapide, donc vérifiez votre site.
Le HTTPS:
Extrêmement important aujourd’hui: le HTTPS. Votre site, en l’occurrence le site que je vous ai montré tout à l’heure, je viens de voir qu’il était en http. Donc un site, ici devant normalement, vous savez c’est http et https:…Ici S veut dire sécurisé, veut dire que ça dispose d’un fichier dessus, qu’on appelle un certificat de sécurité qui sécurise un peu plus le site. Aujourd’hui, Google souhaite absolument faire en sorte que tous les sites soient sécurisés parce que lui ne veut indexer à terme et rapidement que des sites sécurisés. Comme beaucoup, vous voyez aujourd’hui vous n’êtes pas sécurisé, vous avez ça qui s’affiche: « non sécurisé ». Quand c’est sur du mobile, ça s’écrit encore plus gros. Donc, de plus en plus, il y a des gens, lorsqu’ils voient “non sécurisé”, ne savent pas ce que c’est et donc ils ne vont pas sur le site. J’ai vu par exemple que Morandini, son site n’était pas non plus sécurisé. Une boutique en ligne aujourd’hui, si vous n’êtes pas https, par exemple, si vous voulez faire du Google ADS, vous serez bloqué. Vous ne pourrez pas faire de Google Shopping… Il y a des trucs que vous pourrez faire mais d’autres que vous ne pourrez pas faire. Donc toujours avoir un site en HTTPS en sachant que Google risque de pénaliser vraiment les sites qui ne sont pas en https. Ça, c’est votre développeur qui s’en occupe.
La taille du fichier:
Ensuite, ça, c’est plus pointu. Avant, j’ai parlé de contenu, il faut beaucoup de contenu. Un site, c’est du code avec du contenu au milieu. Je vous montre: Je vais faire un clic droit: afficher le code source de la page. Voilà ce que Google crawl, ce qu’on appelle le code HTML. En gros, là, vous avez du code, et au milieu de ce code, il y a quand même du contenu. Ceci est un contenu, en plus c’est un titre H1, donc c’est un contenu textuel. Il y en a très, très peu sur cette page. Google calcule le ratio texte/code. Le code, l’internaute ne le voit pas, l’internaute ne voit que le texte. S’il voit beaucoup, beaucoup de code et très peu de texte, Il y a un mauvais ratio texte/code, et Google n’aime pas les mauvais ratios texte/code.
Pour solutionner ça, c’est simple: il faut écrire beaucoup et avoir des gros contenus, des pages avec 500, 700, 1000 mots par page. Et puis, avec votre développeur, il faut faire du nettoyage de code. Très souvent, on a beaucoup trop de lignes de code qui ne servent à rien, et ça se nettoie. Et c’est ce qui fera que vous aurez un site avec un bon ratio texte/code. (Ici il n’était pas top du tout puisque sur ce site là, OncleWeb, ce sont des vidéos. On a pas trop de contenu de texte dessus, donc c’est assez compliqué pour nous sur le référencement de ce site). Mais globalement, si j’écris beaucoup, et que j’ai beaucoup de contenu, ça va fonctionner.
Voilà globalement pour les facteurs techniques. J’ai fait vraiment simple: un site en https, un site qui est rapide, et responsive design. Si j’avais ça sur tous les sites Internet, ça serait cool.
Les signaux utilisateurs
On va aborder le troisième pilier: les signaux utilisateurs. Il y a quelques années, il y avait trois piliers: facteurs contenus, facteurs techniques, notoriété et liens externes. Aujourd’hui, on sait que ça se dissocie: signaux utilisateurs / signaux sociaux. Signaux utilisateurs, je l’aime beaucoup parce qu’en fait, c’est lui qui va nous montrer ce qui est vraiment important pour les internautes, et Google en tient compte maintenant dans son algorithme (c’est pour ça que je l’aime bien).
Le Linking Interne
Tout ce qui va être linking interne, ce sont les liens qui relient nos pages entre elles. C’est une stratégie de référencement. Ça veut dire que quand vous avez une page qui reçoit plusieurs liens internes, Google en déduit que cette page est importante, puisqu’elle reçoit du lien de plusieurs autres pages (ce qu’on appelle du jus de lien, du linking juice). Donc, on va devoir être stratégique en fonction des liens que l’on envoie vers certaines pages pour renforcer le positionnement, donc le référencement de certaines de nos pages. Ce qui est important, c’est que quand on fait un lien, il y a une expression clé sur ce lien. Cette expression clé, c’est ce qu’on appelle l’ancre du lien. Les ancres sont extrêmement importantes et le mot qu’il y a sous cet angle est important pour le référencement. Il ne faut pas être redondant, surtout pas, mais tout ça, ça va être un travail très stratégique à faire. Ensuite, là, on s’intéresse aux internautes: ce qui va nous intéresser, c’est le taux de clics dans les résultats de recherche. Quand je suis sur une page Google, il y a des gens qui cliquent. Vous cliquez, je clique, nous cliquons, etc. Le fait que l’on clique, sur 100 personnes qui ont vu le résultat, il y en a un certain nombre qui a cliqué. C’est ce qu’on appelle le taux de clics dans les résultats de recherche, taux de clics dans les SERP.
Et on a cette info avec un outil que vous ne connaissez certainement pas encore, que l’on appelle Google Console. Normalement, c’est l’outil qu’on devrait apprendre en premier, comme Google Analytics pour les stats d’un site, Google Console (la search console), c’est l’état de santé de votre site Internet pour Google. ça devrait être installé sur tous les sites, mais il n’y a même pas la moitié des sites qui l’ont encore, je pense. Quand je dis la moitié, c’est un quart des sites, 10, 20% des sites. On a toutes ces infos: c’est-à-dire qu’on va trouver dedans tous nos mots clés.
Taux de clics:
On retrouve aussi nos positions moyennes et notre taux de clic. Et donc, on va savoir si on a des bons taux de clic. 5 ou 6%, ça commence à un bon taux de clic. 1 ou 2%, c’est pas des bons taux de clic. Google va partir du principe que si les gens ne cliquent pas dans nos résultats, c’est que notre site n’attire pas. Or, il n’y a pas tout dans cette formation, le référencement reste un métier complet, mais par exemple: Quand vous voyez les résultats de recherche dans Google, dans les SERP: je veux des chaussures Nike bleues. Là, j’ai des résultats de recherche. Ici, la page est ouverte, vous voyez écrit « chaussures pour femmes », et là « chaussures pour femmes ». C’est ce qu’on appelle la balise title, encore une autre balise qui est hyper importante. Ce qu’on écrit dans cette balise title là, sur le site n’apparaît que dans cet onglet pour cette page sort ici. (Très important pour le référencement). Ce qu’on a ici, c’est ce qu’on appelle la balise meta description, très importante puisque c’est ça qui déclenche le clic finalement. Il faut être hyper accrocheur. Là, on a que des poids lourds, des gens qui sont accrocheurs dans leur balise Meta description. Mais souvent il y a des balises meta description qui ne sont pas du tout optimisées. Dans ce cas là, il y a moins de clics.
On a mis à un moment, par exemple, un petit triangle qui fait qu’on est un peu plus lisible, visible. Ça, c’est dans la balise. Voilà pour cette petite partie.
Taux de rebond par page et temps passé.
Le taux de rebond, si vous ne connaissez en digital, vous ne l’avez jamais entendu du tout et pour ceux qui s’y connaissent un peu en digital, c’est compliqué. le taux de rebond: tout le monde dit (ceux qui connaissent), que c’est un critère. C’est une star qu’on a dans Google Analytics, dans l’outil de stats que l’on a installé. Quand vous mettez votre site en ligne, vous allez installer des lignes de code sur votre site et vous aurez accès au stats de votre site. En général, c’est Google Analytics, parce qu’il est gratuit. Il y en a d’autres, mais dans 90% des cas c’est Google Analytics. Dans ces stats, on a une stat qu’on appelle le taux de rebond. Dans la tête de tout le monde, le taux de rebond, c’est les gens qui viennent sur votre site et qui repartent immédiatement. Ce qui est faux: pour la bonne et simple raison que Google ne peut pas calculer de notions de temps sur la dernière page lue sur un site sur la page de sortie. C’est tout bête. Donc ça ne peut pas être une notion de temps. En fait, le taux de rebond, c’est une page lue sur le site. C’est-à-dire que je suis arrivé sur un site, je ne regarde qu’une seule page de ce site et je quitte ce site. Dans ce cas là je suis considéré comme taux de rebond, mais si ça se trouve, j’ai passé 5 minutes sur le site, 10 minutes sur la page. Un blog a un très fort taux de rebond, alors qu’il n’y a pas beaucoup de pages vues. Un temps passé très faible parce que Google calcule zéro, quand il n’y a qu’une page vue, mais globalement, il peut quand même intéresser. C’est ça le souci en référencement. C’est pour ça qu’on essaie de trouver des astuces pour que les gens regardent un deuxième article pour faire baisser le taux de rebond. Il y a un taux de rebond moyen sur le site et un taux de rebond par page. Ce qui nous intéresse dans les signaux utilisateurs, c’est le taux de rebond par page. Ça veut dire que Google identifie les pages qui vont avoir un taux de rebond extrêmement élevé et va certainement de plus en plus ou de moins en moins bien les positionner, les référencer. Face à ça, on a le dernier point que je vous ai mis ici:
Le Pogosticking.
Dans PogoSticking, il y a « Pogo ». Pour ceux qui ne connaîtraient pas à la base, c’est une danse, qui consiste, sur des musiques assez entraînantes, à se rapprocher de façon assez rapide, à se télescoper et à repartir. (je le fais en version rapide: ça fait ça). Le PogoSticking, c’est pareil. Je suis sur Google, je fais une recherche: je fais une démo de PogoSticking. Je vais PogoSticker. J’ouvre, j’arrive sur le site, je regarde, ça ne m’intéresse pas. Je ferme. Je suis revenu sur Google, et Google a détecté ça: cet aller-retour. Il a donc détecté qu’il y avait du PogoSticking sur ce site là. Le problème, c’est que pour un même site, si vous avez beaucoup d’internautes qui PogoStickent à chaque fois les pages d’un même site internet, assez rapidement, ce site Internet va se retrouver à avoir une mauvaise position. Ça, c’est top. Parce que, notamment, il y a beaucoup de sites remplis, bardés de pub, c’est vraiment de l’arnaque complète. Il vous font venir avec des contenus bidons pour arriver juste à avoir de la vue, et de la vue qu’ils vendent en pub. On espère que les taux de rebond, les PogoSticking, vont faire en sorte que petit à petit, ces sites là n’existent plus dans les stats de Google, ce qui ne serait pas mal. Et que nous, quand on fait des bons sites, on arrive à mieux se positionner.
Donc l’idée de ces signaux utilisateurs, c’est que globalement Google essaie de trouver dans son algorithme et d’intégrer de plus en plus de points dans son algorithme sur lesquels on ne pourra pas tricher. Je vais vous expliquer rapidement, mais l’univers du référencement est un univers où vous croisez deux planètes: qu’on appelle les white hats SEO, les chapeaux blancs et les black hats SEO,les chapeaux noirs. Et entre les White hats et les Black hats, ce n’est pas du tout la même chose. Les White Hats respectent ce qu’on appelle les Google Guidelines, alors que les Black Hats ne les respectent pas et essaient de contourner l’algorithme de Google, au risque de tout faire perdre à leurs clients. Moi, je suis White Hat, je respecte les règles de Google et plus Google ira vers l’internaute, mais on se portera. Parce que malheureusement, les Black Hats ou d’autres référenceur bidons à deux balles, je ne dis pas que tous les Black Hats sont bidons, pas du tout . Il y en a des sympathiques, même si je n’approuve pas du tout ce qu’ils font. Mais dans les mauvais référenceurs, ceux qui font du linking, ou les boites qui font des sites absolument insupportables bardés de pubs, tous ces sites là, j’espère qu’à un moment, ils seront tous pénalisés, blacklistés.
Voilà pour la partie Signaux utilisateurs, ça va se développer de plus en plus puisqu’ en gros, c’est de l’UX et c’est ce qui fait aussi que de plus en plus, le SEO s’appelle du SXO. On parle d’expérience utilisateur. Et j’espère que le SEO deviendra surtout du SXO à terme.
Les signaux sociaux
Dernier élément, dernier pilier: les signaux sociaux. Avant, c’était ce qu’on appelait le Netlinking, avec les fameux Backlinks.
Le Netlinking:
Quand Google a sorti son algorithme, il n’y avait que ça. On est en 1998, je rappelle que le premier site Internet, c’est en 1993. En 1998, le premier moteur de recherche vraiment digne de ce nom, c’est Google. Avant, il n’y avait que des annuaires. L’algorithme de 1998 est préhistorique, et pourtant il y en a qui sont toujours scotchés dessus. Le netlinking a toujours une utilité. La notion de notoriété. Par contre, avant, c’était la quantité qui comptait maintenant , c’est la qualité. Donc un backlink, c’est quoi? Un site A envoie un lien vers un site B. Il y a un lien: quand je clique dessus, je vais arriver sur le site B. Google repère ces liens. Effectivement, l’idée c’est de se dire que plus un site aurait de liens de qualité, mieux le site se porterait puisque ça veut dire que ce site logiquement s’il a une bonne notoriété, il doit être bien. Sauf qu’il y a toutes les fermes de liens qui existent, vous avez énormément de référenceurs qui font que ça. Donc aujourd’hui, ce qui est très important, ce n’est pas du tout le nombre de liens, c’est le nombre de domaines. Donc le nombre de noms de domaine qui ont des liens qui pointent vers vous. Si vous avez 400 liens sur un seul nom de domaine, c’est comme s’il n’y en avait qu’un. Google analyse la qualité des domaines. Avoir un lien qui pointe du site de TF1 aura plus d’influence normalement que d’un tout petit site, parce que TF1 est un site influent. Après, il y a la thématique qui va jouer. On dit toujours qu’un bon lien, c’est un lien qui part sur un site qui est sur la même thématique que vous et sur une page qui parle vraiment des mêmes choses vers lesquelles elles pointent. En gros un concurrent: Le meilleur lien, c’est un concurrent qui vous fera un lien. Ce n’est pas une blague, c’est que finalement, on peut être partenaires dans son univers. C’est pas mal. Et puis, le lien doit être positionné dans un contenu textuel, il faut qu’il ait un blog, etc. Pas simple. D’où le fait qu’aujourd’hui, les trois quarts du netlinking aujourd’hui, c’est de l’achat de liens et de l’achat d’articles sponsorisés. Vous achetez un article sur un site 100, 200, 300 euros si c’est un petit site, si c’est un plus gros site 700 ou 800 euros et si ce sont des sites plutôt média, on est à 2000, 3000 euros pour avoir un petit article et un lien dedans. Donc, Google accorde vraiment de l’importance à la qualité de ces liens et surtout, de plus en plus, ça les gens ne le voient pas, mais il ne faut pas prendre Google non plus pour ce qu’il n’est pas. De plus en plus, ce qui intéresse Google, c’est le trafic qu’ apportent ces liens. Un lien, à la base, n’est là que pour apporter du trafic. Si j’ai un lien sur un site qui pointe vers moi, le but de ce lien est de me ramener du trafic. Moi, je suis toujours un anti lien, j’ai toujours été un pro contenu. Le linking ne m’a jamais passionné et je n’ai pas trouvé que c’était une belle stratégie de marketing pour moi. il y en a beaucoup qui en sont revenus et beaucoup de sites ont été pénalisés. Donc pour moi, un lien doit me ramener du trafic. Donc, si je le mets sur un site et que ce lien m’amène du trafic, je pense que ce lien sera aussi utile en référencement. Si c’est mettre des liens pour mettre des liens pour la pseudo raison que ça va augmenter mon référencement avec Google, peut être que oui, ça va augmenter. Dans certains cas, ça va augmenter si les liens sont bien faits, bien choisis. Par contre, il y a quand même une bonne probabilité pour que ça vous pénalise plus que ça nous fasse monter. Très important: avoir du linking pour obtenir du trafic, avoir des sites qui parlent de vous, qui recommandent votre notoriété, qui a un lien dedans. Si on le fait comme ça, le linking, c’est super. Si on rentre dans » chaque mois, je veux quatre liens avec ce qu’on appelle des PageRanks des PR2, PR3… », ça devient n’importe quoi.
Les réseaux sociaux:
L’autre élément des signaux sociaux qu’on oublie un peu, c’est les réseaux sociaux qui sont d’excellents signaux sociaux.
Facebook, Instagram, Twitter, LinkedIn, je vous ai mis plein de trucs.
Le but, c’est pas « plus je fais de posts… » Parce que quand on fait un post, je vous l’ai mis là, 360learning fait un post. Là, il y a un lien court qui pointe vers son site. Donc, à partir du moment où il y a un lien, que j’ai bien un lien qui va pointer, là c’est un tweet: j’ai bien un lien qui pointe de Twitter. Ce qui est important, ce n’est pas le tweet. Sinon, tout le monde tweeterait un milliard de fois par jour. Par contre, si le tweet est relayé par beaucoup de comptes, il y a dix mille comptes qui relaient ce tweet là, c’est autre chose. Tout de suite, ce tweet, c’est plus qu’un seul lien. S’il est relayé, ça devient des dizaines de milliers de liens. Ça veut dire que la page qui est au bout (temporairement ou durablement), va bénéficier d’un plus en référencement. Ça fonctionne très bien. Surtout, ça amène du trafic, donc ne même pas se poser la question. Il y en a qui ont un grand débat, des références qui vont vous dire de faire en sorte que les liens sur les réseaux sociaux sont ce qu’on appelle des liens « no follow » donc que Google ne les suit pas. Google n’a jamais dit qu’il ne suivait pas les liens no follow. Il a dit: Si nous les mettons en no follow, c’est que nous disons à Google que nous ne faisons pas ces liens pour qu’ils les suivent. Si Google a envie de les suivre, il les suit. Et il y a une preuve, c’est quand vous allez dans Google console: tout bêtement, il y a un onglet sur les liens qui pointent vers vous et Google vous dit « voilà les liens que j’ai trouvé qui pointent vers vous », et on trouve plein de liens « no follow » dedans (bizarre que Google cite ces liens). Très important de travailler aussi vos réseaux sociaux pour avoir du trafic. Le Social Media, c’est super important, mais c’est ce qui aidera aussi votre référencement, parce que vous verrez qu’il y a des posts qui vont être repostés, démultipliés et que le repost finalement de la part d’autres personnes va faire monter votre résultat plutôt temporairement, mais après, ça veut dire qu’on parlera de vous. ça veut dire que certains font des articles sur vous, donc il y il aura plus de notoriété et ça vous aura permis de vous faire connaître. Donc, ne vous posez même pas la question. Tracez aussi sur les réseaux sociaux. Regardez la partie social media qui est dans le plan un petit peu après.
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